Gallotta - Centre Chorégraphique National de Grenoble - Groupe Emile Dubois

Accueil Spectacles Du répertoire
Depuis 1979

Du répertoire

Nosferatu

Que pourrait la danse que le cinéma ou la littérature ne sauraient atteindre ? Dans le domaine de la vampiresque (comme on dit la soldatesque), cinéma et littérature n’ont rien laissé dans l’ombre, ni le sang ni l’épouvante, ni le close-up sur les dents du Comte Orlok, ni le panoramique sur le château de Wisbourg. Alors que peut la danse en effet, que peuvent les abstractions de Jean-Claude Gallotta en particulier, qui jamais n’illustrent, ni ne symbolisent, ni même ne représentent ? En un (…)

suite

Les larmes de Marco Polo

C’est une histoire murmurée. Née entre des murs, ceux d’une prison où le hasard avait placé un homme qui voulait raconter une histoire et un autre qui aimait les écrire. Le premier s’appelait Marco Polo, le second Rustichello. Au début, ce récit d’un homme parti d’Europe vers le soleil levant et revenu vingt-cinq années plus tard, paraît bien incroyable. D’ailleurs, il vaudrait mieux le chuchoter si vous ne voulez pas d’histoires. On vous enfermerait pour la vie cette fois si on vous (…)

suite

L’incessante

Note d’intention
Un homme regarde une femme. Un même homme regarde une même femme, depuis longtemps. Ce serait bien rapide de dire qu’elle est toujours la même sous le prétexte qu’elle porte, chaque matin que
l’amour fait, le même prénom. Qu’est-ce qui change en lui ? Qu’est-ce qui change en elle ? Qu’est-ce qui change dans leurs regards ? Et qu’est-ce qui perdure ? Et qu’est-ce qui se renouvelle ? La danse n’apporte pas de réponse, elle accompagne, grave et légère, ces incessantes vagues (…)

suite

Presque Don Quichotte

Don Quichotte a quitté les pages du roman de Cervantès depuis longtemps. Il a navigué sans attaches, de siècle en siècle, jusqu’à nos jours où le nom est entré dans le dictionnaire des noms communs. Là, le chevalier errant a perdu sa singularité. On dit aujourd’hui : jouer les dons Quichotte. Plus universel tu meurs, aurait peut-être commenté Sancho.
Pour y voir plus clair, Jean-Claude Gallotta a choisi d’amputer l’œuvre de sa figure centrale. Le plateau de Presque Don Quichotte est plus (…)

suite

Trois chorégraphies pour l’adieu au siècle

« L’Adieu au Siècle », première édition du projet artistique Une fois, une voix a pour ambition de faire dialoguer le théâtre et la ville, à travers des écritures contemporaines originales, françaises ou étrangères.
A moins de cinq cents jours de l’an 2000, L’Adieu au siècle tentera de saisir les interrogations d’une ville sur ses espaces, ses paroles, ses espaces de paroles. Il s’agira, par des voix de toutes origines, de toutes tessitures, de faire résonner la cité de toutes parts, mais (…)

suite

Mammame (re-creation)

A propos de Mammame
« En danse, dit le chorégraphe, certains d’entre nous aiment quand on leur raconte des histoires, d’autres pas du tout. »
Mammame semble permettre cette approche. A travers l’histoire de la tribu des Mammames, il est possible de (se) raconter une histoire. Jean-Claude Gallotta le fait. « Une garnison mammame, dans le désert d’Arkadine, le 20 juin d’une années bissextile. La danse s’ouvre sur la chute d’un homme... ». Il y a là le lutin Kröll, la sorcière Nizza. Sorte (…)

suite

La Chamoule ou l’art d’aimer

Ne faisons pas d’histoire, la danse n’en raconte pas. « La Chamoule » relève à son tour d’un genre chorégraphique difficile à nommer. Si elle est récit, il est sans anecdotes. Si elle est essai, il est aussi narration. Si elle est variations, elles forment tout de même un continuum. Si elle est tragédie, elle est également légèreté, bref, - il n’y a pas de chorégraphie de boulevard, ni de ballet policier – la danse continue à être cet art de la scène qui entend échapper aux classifications. (…)

suite

La rue

La rue est faite de pas et de regards croisés, d’emballements, de repentirs, de piétinements, de paroles happées aussitôt emportées, d’airs entendus aux étages, d’informations saisies au vol, tout un foisonnement de sens entremêlés qui déroulent chaque jour un étonnant « cadavre exquis », perpétuellement réinventé.
C’est dans ce concert improvisé, aux harmonies cachées, que depuis ses débuts Jean-Claude Gallotta puise son inspiration. C’est de ce marché aux couleurs, aux voix et au gens (…)

suite

Rue de Palanka

Dans Rue de Palanka, on retrouvera une vie de danseuse, celle de Mathilde Altaraz. Allusions, chocs du privé et de l’artistique. Quelque part je serai là. Je me servirai du réel pour le détourner. Comme dans une fiction le romancier s’inspire de ce qu’il a vécu, avec le corps pour mémoire.
Si il existait le Coteur Labus serait un médicin de l’amour, spécialisé dans l’écoute des vagues amoureuses. En quatre couples, il nous raconte la musique des corps, le roman des corps et surtout sa vie (…)

suite

Docteur Labus, re-création

J’ai connu le Docteur Labus lors d’un voyage au Mexique. Il vivait retiré, dans une petite pension où se retrouvaient toujours les mêmes personnes, dans un huis clos familial. Un jour, il me raconta sa vie tumultueuse de voyageur invétéré. Nous étions à table, le vent était doux et chaud, comme dans les romans sur le Sud. Au cours du repas, il me révéla une aventure extraordinaire. Il s’était marié avec quatre femmes en même temps, dans quatre petits villages différents. Pendant dix ans, (…)

suite