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Pénélope

Fidèle à son art du détournement, le chorégraphe grenoblois rend hommage à la danse, à sa vision foncièrement égalitaire des corps et à son pouvoir de décadenasser les esprits.

Les Affiches de Grenoble, le 10 mars 2023

SMiroir du ballet blanc Ulysse, Pénélope est un ballet noir, voire noir sur noir, pour jouer avec les rythmes et les nuances que cette « couleur » contient.

Les Informations Dieppoises, le 14 mars 2023

Sur scène, au fil de quatre actes allant de la rivalité à la réconciliation, éclate alors une danse puissamment égalitaire, où femmes et hommes se partagent l’éclat des sauts, la frénésie d’escouades vite formées autant que la délicatesse des frôlements et des esquives. (…) il s’agit pour toutes ces Pénélope démultipliées sur scène de résister aux prétendants. À ces hommes qui en l’absence d’Ulysse parti guerroyer à Troie, veulent piquer la place de roi dans le lit de son épouse. La danse est alors cinglante. Anguleuse. Avec des points de violence contenue, quand Pénélope, d’un coup vient par exemple frapper de son corps jeté à l’horizontale les cinq bustes masculins serrés les uns contre les autres. Mais celle ci a peut-être aussi gouté aux plaisirs sensuels, comme l’expriment ses reptations arachnéennes mimant les langueurs de la volupté. (…) En guise d’intermèdes, telle une rêverie enveloppant l’ensemble, des images filmés d’un vieux couple. Leur timide et touchant ballet gestuel nous rappelle, à propos, que lorsqu’Ulysse retrouve enfin Pénélope l’horloge de l’amour a déjà beaucoup tourné. Le message ne manque pas de mélancolie, alors que l’élan final s’enracine, lui, dans cette énergie de groupe dont Gallotta a toujours eu le secret. Où les ensembles endiablés sont la source de toutes les rencontres , de toutes les inventions, de toutes les joies de danser.

Télérama, le 8 février 2023

Comme le dit Pénélope, en prélude à ce premier tableau baptisé Les prétendants, « tous les roitelets me courtisent contre mon gré et mangent ma maison ». En costume brillant noir, ces prétendants portent pourtant la noble Pénélope dans leurs bras dans un tableau émouvant.

ResMusica, le 16 janvier 2023

Le résultat est une danse généreuse pleine de vitalité, moins cérébrale que par le passé, parfois charnelle. Une danse qui respire le bonheur de danser(...)

WebThéâtre, le 18 janvier 2023

On retrouve ici, la pure énergie des élans et échanges charnels et l’ insolence juvénile de Jean-Claude Gallotta.

Théâtre du blog, le 16 janvier 2023

"Tout sauf statique, la figure de Pénélope se démultiplie chez Jean-Claude Gallotta en un ballet foisonnant où danseurs et danseuses dialoguent à égalité."

Scène Web, le 17 janvier 2023

En fait , on assiste là à une prouesse qui approche la perfection. Les danseurs sont tous admirables. Jean-Claude Gallotta nous a habitués à de beaux spectacles, notamment les quatre versions d ’Ulysse mais, cette fois, il se surpasse, nous surprend et nous émerveille.

Critique Théâtre, le 16 janvier 2023

ll y a toujours cette joie de danser, cette jubilation de traverser l’espace sans contrainte, ces courses d’où émergent des petits sauts espiègles. La danse de Gallotta semble rester, immuable, à l’endroit du mouvement, fait d’ensembles bien développés, de duo très entrelacés, de corps mêlés dans leurs différences…

La Terrasse, le 16 janvier 2023

Cette intention chorégraphique entraîne à sa suite l’insolente vitalité de sa dizaine de danseurs dans des solos aériens, des pas de deux acrobatiques, et des ensembles remarquablement toniques toujours dans une atmosphère follement spontanée ! Ne quittant jamais la scène, les danseurs se donnent à la chorégraphie avec une vigueur incroyable, les corps racontent la vie, des regards aux phalanges jusqu’aux mouvements de cheveux.

Le Blog de Laurence Caron, le 16 janvier 2023

Disons d’emblée qu’on est émerveillé par la synchronisation impeccable des gestes, l’ossature de la pièce puissamment construite en un énorme volume de mouvements, sur une heure vingt de durée. Pénélope, toute de noir vêtue, de petits chaussons de cuir aux pieds, déboule sur la scène, portant avec ostentation un deuil désavoué par des gestes qui en disent long : bras tendus, cuisses musclées exhibées, déplacements de profll, le pouce en l’air (clin d’oeil au Faune, de Nijinski). Tout en elle dit la force vitale, le désir intact. Cela passe par le théâtre des pulsions et se, joue aussi en sourdine, avec ce doigt malin sur la bouche qui impose le silence.

L’Humanité, le 17 janvier 2023

Sur fond d’images de film, le surgissement de la gestuelle gallottienne et l’espace électrisé de mouvements convoquent la figure superbe de l’amour et de l’attente qu’est Pénélope.

Télérama, le 29 décembre 2022

Et comme on est dans l’univers Gallotta, sous la précise architecture chorégraphique, on retrouve les petites touches d’humour, les élans de sensualité, quelques pincées d’ironie... Décidément, une pièce de Gallotta, c’est toujours enthousiasmant...

Le Dauphiné Libéré, le 4 janvier 2023