Carte blanche proposée par l’Adami, Maison des artistes interprètes, à Jean-Claude Gallotta au Théâtre du Rond-Pont, cette soirée exceptionnelle rassemble toutes les disciplines autour de la pensée et de la poésie subversives de Bob Dylan.
> Création les 18 et 23 octobre 2017 [ Théâtre du Rond-Point - Paris ]
textes et musiques Bob Dylan
conception, chorégraphie et mise en scène Jean-Claude Gallotta
musique Moriarty
avec Agnès Canova, Paul Gouëllo, Ibrahim Guétissi, Georgia Ives, Fuxi Li, Bernardita Moya Alcade, Lilou Niang, Jérémy Silvetti, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Béatrice Warrand
assistanat à la chorégraphie Mathilde Altaraz
dramaturgie Claude-Henri Buffard
et avec Lila Abdelmoumène, Théophile Alexandre, Jean-Pierre Kalfon, George Mac Briar, Abdel-Ragym Madi, Brune Renault, Magali Saby, Guillaume Vincent, Compagnie La Possible échappée (directrice artistique Kathy Mépuis, dramaturgie Marylin Alasset)
coproduction Adami, Théâtre du Rond-Point
« Bob Dylan n’est pas le plus showman des artistes, il n’est pas celui dont la voix est la plus veloutée, il n’est pas celui qui écrit l’anglais le plus académique, il ne correspond pas au plus pur style Nobel, mais il est, sans le vouloir, celui qui aura influencé le plus de générations. Et ce, sans produire de dogme ni de doctrine. Avec pour seule conduite la rébellion.
Alors, au cours de cette soirée, je ne propose pas de circonscrire son oeuvre, ni de capturer sa pensée sauvage. Avec des danseurs de toutes sortes, de tous genres, de tous corps, avec des musiciens, avec des gens venus d’ailleurs, de ceux qu’on sait accueillir chez nous et de ceux qu’on rejette, avec des artistes qui savent contrarier les règles admises, traquer les conformismes, bousculer la doxa, je veux modestement inviter le public à partager l’itinérance exigeante et subversive de Dylan, à tenter d’en approcher la substantifique poésie. En sachant que la seule certitude que nous en retirerons est que le poète, définitivement, n’appartient à personne. » J.-C.G.
Jean-Claude Gallotta a été invité par le contre-ténor et danseur Théophile Alexandre à participer à la mise en mouvement de son récital piano chant intitulé « ADN Baroque » . Il y a notamment chorégraphié quelques séquences spécifiques piano - danse. En entrelaçant chant et danse, Théophile Alexandre propose ainsi de faire entendre toute la modernité de la musique baroque et d’en incarner le mouvement perpétuel.
> Création 2017 [ Volcan, Scène nationale - Le Havre ]
chant et danse Théophile Alexandre
piano Guillaume Vincent
Production Up to the moon
>> Chronique LCI (le 16 septembre 2018)
Dix ans après un premier spectacle 2147, l’Afrique, créé à Bamako avec le metteur en scène Moïse Touré, puis tourné en Afrique et en France, nous avons jugé indispensable de revenir sur le sujet. En 2007, l’année 2147 nous apparaissait alors appartenir à un au-delà, à un monde orwellien. Ceux qui l’avaient aussi précisément prophétisée comme étant la date à partir de laquelle la pauvreté commencerait à diminuer de moitié nous faisaient sourire. Mais voilà, en une décennie, l’Afrique a travaillé et nous continuons nous-mêmes à être travaillés par elle. Le siècle a grandi, et, soudain, 2147, cette promesse de politique-fiction, ce nombre uchronique, devient réelle. L’histoire s’est accélérée au point de nous permettre d’apercevoir cette date à l’oeil nu. Les enfants de nos enfants habiteront ce temps-là.
> Création janvier 2018 [ MC2 : - Grenoble ]
Aussi, avec Moïse Touré et Claude-Henri Buffard, avec des acteurs, danseurs, musiciens, d’Afrique et d’ailleurs, nous nous interrogeons aujourd’hui : Et si l’Afrique disparaissait ? Nous savons avec eux que la scène a parfois cette vertu d’aider à faire de l’inquiétude le ressort de la survie.
J.-C.G
dramaturgie Claude-Henri Buffard
musique originale Rokia Traoré, Fousco et Djénéba
création costume de mage Abdoulaye Konaté
scénographie Léa Gadbois Lamer et Moïse Touré
création lumière Rémi Lamotte
création sonore Jean-Louis Imbert
costumes Solène Fourt
assistant à la mise en scène Bintou Sombié
assistant à la chorégraphie, répétitrice Ximena Figueroa
création vidéo Maxime Dos
images Agnès Quillet
création masque Lise Crétiaux
avec Richard Adossou, Ange Aoussou Dettmann, Cindy Émélie, Djénéba Koyaté, Ximena Figueroa, Fousco Sissoko, Romual Kaboré, Jean-Paul Méhansio, Charles Wattara, Paul Zoungrana
régie générale et régie lumière Fabien Sanchez
régie son et vidéo Jean-Louis Imbert
régie plateau Nicolas Anastassiou
production MC2 : Grenoble
Dans le cadre des célébrations des 50 ans des Jeux Olympiques de Grenoble, la Ville de Grenoble organise une grande soirée d’ouverture rassemblant près de 10 000 personnes.
Le 6 février 2018 [ l’Anneau de Vitesse - Grenoble ]
Jean-Claude Gallotta a imaginé une courte création pour cette occasion.
En février 1968, il y eut à Grenoble 13 jours pendant lesquels la ville fut au centre du monde. Deuxième ville française après Paris (été 1924) à recevoir les Jeux Olympiques, Grenoble a saisi au bond l’opportunité et en a profité, en quatre ans, pour quitter le vieux monde et entrer à grande vitesse dans la modernité architecturale ( la Mairie, le Palais des sports, la Maison de la culture, le Village Olympique...).
En 1968, la nouvelle danse française n’existe pas encore. C’est sur les pistes des Jeux Olympiques de Chamrousse, sur la patinoire du Stade de Glace à Grenoble, que des héros (Jean-Claude Killy, Marielle Goitschel, Guy Périllat, Peggy Fleming...) esquisseront des danses gracieuses ou furieuses, chaloupées ou déhanchées, souvent victorieuses.
L’énergie de ces corps triomphants mêlée à celle des corps tout aussi harmonieux des Ballets Maurice Béjart sur la scène de la Maison de la culture a-t-elle influencé le Jean-Claude Gallotta adolescent qui cherchait encore sa voie ? Peut-être.
Aujourd’hui, pour fêter les 50 ans des Jeux Olympiques, Jean-Claude Gallotta a rassemblé ses souvenirs. Il a a revisionné le film tourné sur les différents sites des Jeux de Grenoble par Claude Lelouch, « Treize jours en France ». Ce film lui a remis en mémoire les émotions de toutes sortes liées à ces moments. De la descente victorieuse de Jean-Claude Killy sur la piste de Casserousse à l’enthousiasme participatif de milliers de bénévoles, de la grâce de la patineuse américaine Peggy Fleming au furieux concert de Johnny Hallyday sous chapiteau.
À cette période bouillonnante, exaltée, frénétique (on était à trois mois du mois de Mai...), Jean-Claude Gallotta a souhaité répondre par quatre moments artistiques plus tendres, presque nostalgiques, comme le sont les chansons de Francis Lai qui courent le long du film « 13 jours en France ». Sur la scène du Palais des Sports (nommé Stade de Glace au moment des J.O.), à l’endroit même où hockeyeurs tchèques et soviétiques se livrèrent un combat homérique, il entend proposer un moment de danse comme un très lointain écho, un demi-siècle plus tard, à la fois intime et intense.
interprété par Jean-Claude Gallotta, Vladimir et Clara Pastoukhov
ainsi que des amateurs grenoblois