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Les 50 ans des Jeux Olympiques

Dans le cadre des célébrations des 50 ans des Jeux Olympiques de Grenoble, la Ville de Grenoble organise une grande soirée d’ouverture rassemblant près de 10 000 personnes.

Le 6 février 2018 [ l’Anneau de Vitesse - Grenoble ]



Jean-Claude Gallotta a imaginé une courte création pour cette occasion.
En février 1968, il y eut à Grenoble 13 jours pendant lesquels la ville fut au centre du monde. Deuxième ville française après Paris (été 1924) à recevoir les Jeux Olympiques, Grenoble a saisi au bond l’opportunité et en a profité, en quatre ans, pour quitter le vieux monde et entrer à grande vitesse dans la modernité architecturale ( la Mairie, le Palais des sports, la Maison de la culture, le Village Olympique...).
En 1968, la nouvelle danse française n’existe pas encore. C’est sur les pistes des Jeux Olympiques de Chamrousse, sur la patinoire du Stade de Glace à Grenoble, que des héros (Jean-Claude Killy, Marielle Goitschel, Guy Périllat, Peggy Fleming...) esquisseront des danses gracieuses ou furieuses, chaloupées ou déhanchées, souvent victorieuses.
L’énergie de ces corps triomphants mêlée à celle des corps tout aussi harmonieux des Ballets Maurice Béjart sur la scène de la Maison de la culture a-t-elle influencé le Jean-Claude Gallotta adolescent qui cherchait encore sa voie ? Peut-être.

Aujourd’hui, pour fêter les 50 ans des Jeux Olympiques, Jean-Claude Gallotta a rassemblé ses souvenirs. Il a a revisionné le film tourné sur les différents sites des Jeux de Grenoble par Claude Lelouch, « Treize jours en France ». Ce film lui a remis en mémoire les émotions de toutes sortes liées à ces moments. De la descente victorieuse de Jean-Claude Killy sur la piste de Casserousse à l’enthousiasme participatif de milliers de bénévoles, de la grâce de la patineuse américaine Peggy Fleming au furieux concert de Johnny Hallyday sous chapiteau.

À cette période bouillonnante, exaltée, frénétique (on était à trois mois du mois de Mai...), Jean-Claude Gallotta a souhaité répondre par quatre moments artistiques plus tendres, presque nostalgiques, comme le sont les chansons de Francis Lai qui courent le long du film « 13 jours en France ». Sur la scène du Palais des Sports (nommé Stade de Glace au moment des J.O.), à l’endroit même où hockeyeurs tchèques et soviétiques se livrèrent un combat homérique, il entend proposer un moment de danse comme un très lointain écho, un demi-siècle plus tard, à la fois intime et intense.

interprété par Jean-Claude Gallotta, Vladimir et Clara Pastoukhov
ainsi que des amateurs grenoblois